Antoine Antin & Jenny Rakotomamonjy, 2002 (France) - Dessin animé
Le Papillon est un joli petit court où il est question de vengeance ...
Le graphisme est particulièrement soigné, avec un trait fluide et délié à la manière des peintres japonais. L'animation est sobre et élégante, dommage toutefois que les réalisateurs se soient sentis obligés de figurer les combats.
Où le voir ? sur le site d'Antoine Antin.
Toujours chez les toons, les gags que les créateurs se sont amusés à cacher dans leurs films.
Comme cet article qui annoncent le "départ" d'Hitler dans un cartoon de 1943 ...
Où les voir ? ICI
Pour les fans de Tex Avery et des Looney tunes, voici un catalogue complet des produits de la célèbre compagnie ACME (acronyme ou rétro-acronyme de A Company that Makes Everything).
Je viens de voir le trailer du prochain film du studio Ghibli, Gedo Seki, l'adaptation du cycle d'Ursula K. Le Guin, Earthsea.
Quelques images pour vous donner un avant goût ...
Je dois dire que j'ai eu une impression assez mitigée, peut-être parce que je sais que ce n'est pas Hayao Miyazaki qui réalise mais son film Goro (et apparement le papa ne serait pas ravi ... mais méfions-nous des ragôts qui circulent sur Internet !). Les décors sont superbes, l'histoire a l'air interessante (même si a mon goût c'est peut-être un peu trop fantasy ...) mais on dirait bien qu'il manque quelquechose ...
On verra bien !
Où le voir ? sur le site Catsuka
P.S. : je viens de me souvenir que j'ai déjà vu (partiellement) une adaptation de ce roman : si vous étiez vous aussi complètement confit par les fêtes et que vous somnoliez devant la télé fin décembre, vous avez peut-être vu un téléfilm hyper kitsch sur M6 avec des sorciers, etc.
Louis Clichy, 2003 (France) - 4' - dessin animé 2D/3D
La vie de deux amoureux, sur la chanson éponyme interprétée magnifiquement Edith Piaf et de Théo Sarapo (ça me file toujours des frissons, on peut être un peu fleur bleue parfois ...).
Un graphisme sobre, un trait encré délicat et une animation rythmée font de ce film une petite merveille à voir les jours de gris ... Rien de tel pour vous redonner un peu de joie de vivre !
Où le voir ? Sur le site de Cube Créative, la société de production.
En + : un de ses films d'étudiant (il a fait l'école des Gobelins), Mange !
Hayao Miyazaki, 2004 (Japon) - 1h59 - Dessin animé
Le château ambulant raconte l'histoire de Sophie, une jeune fille sérieuse et un peu renfermée, qui à la suite d'une méprise (mais en est-ce vraiment une ?) se retrouve tranformée en vieille femme par la cruelle sorcière des Landes. Elle trouvera alors refuge dans le château ambulant du jeune sorcier Hauru ...
J'ai revu ce film hier soir pour le première fois depuis sa sortie au cinéma. L'impression qu'il m'avait fait alors n'a fait que se confirmer, ce n'est pas le meilleur film de Miyazaki ... mais c'est un de ses plus étranges !
Tout d'abord c'est, à ma connaissance, la première fois qu'il adapte un roman (Howl's Moving Castle de Diana Wynne Jones) et bien que le thème lui soit parfaitement familier, on a la sensation que quelquechose manque pour faire un "vrai" Miyazaki. Ou peut-être est-ce l'inverse : ne se serait-il pas permis d'être plus libre en ce cachant derrière l'histoire de quelqu'un d'autre ? Car une très curieuse atmosphère se dégage du Château ambulant, comme un voile d'ombre qui recouvrirai tout, un pessimisme que je n'avais entrevu que dans Nausicaä : la possibilité que tout puisse disparaître malgré toute notre bonne volonté. La guerre et la destruction, omniprésentes dans l'oeuvre de Miyazaki, sont ici le fil conducteur du film : les villes s'embrasent, les maisons s'effondrent, les gens vieillissent ou se corrompent, les corps se délitent. La magie et les êtres qui la possèdent n'ont ici rien de bienveillant, ils sont avant tout les instruments du pouvoir (le leur et celui de l'Etat).
On pourra remarquer le joli chapeau dont la mère de Sophie est si fière, est en fait composé d'un oiseau casqué et deux deux canons ...
Le seul personnage "positif", totalement épargné par cette soif de puissance est Sophie. Souffrant de ne pas être belle alors qu'elle est jeune, elle est totalement "libéréé" par le sort : elle laisse son ancienne existence derrière elle et s'ouvre sur le reste du monde et sur elle-même. C'est d'ailleurs grâce à ça, autant que l'amour qu'elle porte à Hauru, qui finira par la libérer du sortilège (ne redevient-elle pas jeune lorsqu'elle décide d'être elle-même ?).
Un autre aspect marquant du film est sa construction narrative. Elle peut franchement décontenancer, on peut même trouver des incohérences.
A mon sens, Miyazaki utilise ici les codes du rêve afin de plonger son spectateur dans le film et surtout dans la magie : le temps qui s'allonge ou se rétrécit brutalement, les changements de décors et de proportions (qui n'a pas rêvé d'être chez lui, d'ouvrir la porte du placard et de se retrouver dans une endroit totalement inconnu), les personnages qui changent d'apparence sans véritable raison ... C'est probablement ce qui fait du Château ambulant un film véritablement magique : il y aura toujours quelquechose qui échappera à la logique, une part de mystère. Mais contrairement aux autres films de Miyazaki, ici c'est dans l'obscurité que réside la magie.
Ou le voir ? Le DVD vient de sortir !
Lien : le très bon dossier de Buta Connexion.
Juan Solanas, 2004 (France) - 18' - live motion et trucage 3D
L'homme sans tête n'est pas un film d'animation. Mais il est tellement "truqué" qu'on ne peut pas vraiment le classer dans les courts-métrage classiques non plus ... il appartiendrait plutôt à la catégorie de films décalés et bizarres qui ne se laissent pas mettre dans une petite boîte (d'ailleurs ils ne passent jamais à la télé ...).
Il s'agit de l'histoire d'un homme sans tête (apparente puisqu'on entend sa voix) qui a rendez-vous le soir même avec sa bien-aimée et qui souhaite pour l'occasion faire l'acquisition d'une tête (sinon, difficile de s'embrasser !).
L'ambiance est probablement la chose la plus travaillée dans ce film : la lumière, les couleurs, les personnages (costumes, visages, tout semble a été retouché) ne sont pas forcément là au service de la narration mais plutôt de l'atmosphère souhaité par le réalisteur. On a souvent l'impression de feuilleter un livre d'image ...
L'influence des films de Caro et Jeunet est manifeste, à tel point que Solanas a préféré en faire un hommage en introduisant leurs actrices jumelles fétiches (qu'on retrouve notament dans Amélie Poulain).
Bref, un joli film, un peu décevant sur la fin (on aurait préféré une vraie chute !) mais très agréable à voir et annonçant pleins de belles choses de la part de ce réalisateur ...
Où le voir ? L'homme sans tête est disponible en DVD
En + : ce film a reçu le prix du Jury-Court métrage au festival de Cannes 2003 et le César 2004 du meilleur court métrage.
Je viens de recevoir les DVD du "Château ambulant" et de "L'homme sans tête" de Juan Solanas !
Bientôt la suite ...
Sylvain Chomet - dessin animé (2D/3D)
Une jolie publicité pour les assurance Winterthur avec un message cohérent par rapport au produit (contrairement à la plupart des "réclames" actuelles qui sont pratiquement interchangeables) et dans laquelle on retrouve tout l'univers du réalisateur des Triplettes de Belleville.
Où la voir ? ICI
Sylvain Chomet, 2002 (France - Canada - Belgique) - 1h18 - Dessin animé (2D/3D)
Les Triplettes de Belleville raconte l'histoire de Mme Souza et de son petit-fils Champion, qui ne rêve que d'un chose, participer au tour de France. Kidnappé lors de l'ascension du Mont Ventoux par les hommes de main d'un marchand de vin français installé à Belleville (un délicieux mélange de NewYork et de Montmartre), Mme Souza se lance à sa recherche accompagné de son fidèle Bruno. Sur sa route, elle croise les Triplettes, sortes de Brigitte Fontaine puissance 3, ex-stars de la chanson et jamais les dernières pour un bon sorbet à la grenouille !
Il y a presque deux films en un : la première partie autour de l'obsession de Champion pour le vélo et toute cette description d'un France à jamais disparue et totalement fantasmée ... et la seconde, entièrement dédiée à l'"aventure" de Mme Souza à Belleville et à ses personnages délirants. Cette césure est d'ailleurs très clairement marquée par le voyage en pédalo sur l'océan déchaîné (on peut remarquer qu'au retour, tout ce petit monde rentre par la route !) et elle entraîne une narration un peu tordue, où les repères temporels deviennent totalement flous.
Un film aussi barré que ses personnages titres en somme ...
Un autre trait marquant de ce film, c'est que tout passe par l'animation : les personnages ne parlent quasiment pas, seul leur design leur donne un caractère et tout ce qui leur arrive, leurs émotions, leur façon de réagir aux évènements, tout cela est traduit uniquement par le mouvement. On a souvent le sentiment que tout est chorégraphié, un peu comme dans les films de Tati, d'autant que la musique et le rythme (sous toutes ses formes) sont extrêmement présents.
D'ailleurs, Chomet avait dit à l'époque de la sortie du film que son prochain projet serait un film musical où les personnages ne s'exprimeraient que par la danse (apparement, ce film, Attila Marcel, serait une comédie musicale se déroulant dans le quartier des Halles à Paris pendant les années 70. Il aurait du sortir en 2004 ...).
La collaboration entre Sylvain Chomet et Nicolas de Crécy (Chomet a signé le scenario de Léon la Came et ils ont travaillés ensemble sur La vieille dame et les pigeons) esttrès présente dans les Triplettes. Il suffit d'observer les décors, les couleurs et les lumières pour l'influence de De Crécy sur le travail de Chomet (certains ont même parlé de plagiat à la sortie du film mais quand deux créateurs collaborent pendant des années, leur travail tend toujours à s'enrichir de celui de l'autre et il devient difficile de savoir qui est à l'origine de quoi).
Où le voir ? Disponible en DVD (dans un très joli coffret en forme de vieille radio pour le collector ...)
Lien : l'excellent site consacré aux Triplettes de Belleville, et en bonus, le clip de M pour la chanson titre (sur la page d'accueil du site, cliquer sur "Clip vidéo").
Histoire de s'y retrouver un peu mieux ...
Longs-métrages
Azur et Asmar Michel Ocelot, 2006 (France-Espagne-Italie)
Pompoko Isao Takahata, 1994 (Japon)
Le château ambulant Hayao Miyazaki, 2004 (Japon)
Le château de Cagliostro Hayao Miyazaki, 1979 (Japon)
Les Triplettes de Belleville Sylvain Chomet, 2002 (France - Canada - Belgique)
Memories Katsuhiro Otomo, 1995 (Japon)
Persepolis Marjane Satrapi et Vincent Paronnaud, 2007 (France)
The Emperor’s nightingale Jiri Trnka, 1951 (République Tchèque)
Tokyo Godfathers Satoshi Kon, 2003 (Japon)
U Grégoire Solotareff et Serge Elissalde, 2006 (France)
Courts-métrages
Animator vs. Animation Alan Becker
A quoi ça sert l'amour ? Louis Clichy, 2003 (France)
Attrape-moi si tu peux (Catch me if you can) Kuntzel et Deygas, 2002
Bip Bip Romain Ségaud, 2003 (France)
Bead game - Histoire de perles Ishu Patel, 1977 (Canada)
Chahut Gilles Cuvelier, 2005 (France)
Closed mondays Will Vinton & Bob Gardiner, 1974 (USA)
Cracking Contraptions Chris Sadler & Loyd Price, 2002 (UK)
- Cracking Contraptions - The Snoozatron
- Cracking Contraptions - Shopper 13
Fast film Virgil Widrich, 2003 (Autriche/Luxembourg)
Fin d'été, 2005 (France)
Hardwish Petra Mrzyk et Jean-François Moriceau (France)
Harvie Krumpet Adam Elliot, 2003 (Australie)
Histoire de Césaria Camille Henrot, 2001 (France)
Humans Three Legged Legs, 2006 (USA)
Ice city James Crulley (UK)
Josie's Lalaland EB Hu, 2007 (UK)
La chute de l'ange Geoffroy Barbet Massin, 2005 (France)
La migration bigoudenn Eric Castaing, Alexandre Heboyan et Fafah Togora, 2004 (France)
La révolution des crabes Arthur de Pins, 2004 (France)
Le bon numéro Aurélie Charbonnier, 2005 (France)
Le building Marco Nguyen, Pierre Perifel, Xavier Ramonéde, Olivier Staphylas et Rémi Zaarour, 2005 (France)
Le cyclope de la mer Philippe Jullien, 1998 (France)
Le paysagiste Jacques Drouin, 1976 (Canada)
Le mont chef Koji Yamamura, 2002 (Japon)
Le papillon Antoine Antin & Jenny Rakotomamonjy, 2002 (France)
L'homme sans tête Juan Solanas, 2004 (France)
Même en rêve Alice Taylor, 2006 (France)
Miejsce Edward Sturlis, 1966 (Pologne)
The danish poet Torill Kove, 2006 (Norvège - Canada)
The dot and the line : a romance in lower mathematics Chuck Jones, 1965 (USA)
The man with the beautiful eyes Jonathan Hodgson, 2000 (UK)
The Tale of How The Blackheart Gang, 2006 (Afrique du Sud)
Tyger Guilherme Marcondes, 2006 (Brésil)
Un jour Marie Paccou, 1998 (France)
Une petite histoire de l'image animée Joris Clerté, 2006 (France)
Vincent Tim Burton, 1982 (USA)
When the day breaks Wendy Tilby & Amanda Forbis, 1999 (Canada)
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Trois films musicaux
Série TV
Contes céleste David Gautier et Irene Iborra Rizo, 2005 (France)
Il était une fois la vie Albert Barille, 1986 (Coproduction internationale)
Komaneko Tsuneo Goda, 2003 (Japon)
Minuscule Futurikon (réalisateur : Thomas Szabo), 2005 (France) - le site
- Deux épisodes : Rêve d'escargot - Catapulte
Sherlock Holmes Hayao Miyazaki puis Kyôsuke Mikuriya, 1981 à 1984 (Japon - Italie)
Publicités
Dragon (United Airlines), 2006
Motley bird, 2006
Nike Holiday - Rain, Wind & Snow, 2006
Peugeot 1007, 2005
Presidentti, 2007
Telenet
Today
Vivons mobile (SFR), 2006
Vodka Reyka
Clips
Cool Sanson Tyler James, 2007 (USA)
Hitchhikers choice Kristofer Strom, 2006
Onesong (extrait) Mateus de Paula Santos, 2006 (Brésil)
Rock Bottom Riser Paul McNeil et Brendan Cook, 2006 (Autralie)
Train Kouhei Morikawa, 2007 (Japon)
Sledgehammer Aardmann, 1986 (UK)
Génériques
AICP Show 2007
Petits meurtres en famille
Trailers
I met the Walrus
The Simpsons Movie
Bientôt sur les écrans
Azur et Asmar 1 - 2 - 3
Jours d'hiver (Fuyu Nohi)
La reine soleil
Les Trois Brigands
Madame Tutli-Putli
Nocturna
Persepolis - Persepolis sur MySpace
Réalisateurs
Saul Bass
Dave McKean - courts métrages (extraits)
Studios
Psyop
Studio Aka
Artistes
Jennifer Lerew
Peter de Sève
Red Nose Studio
Gustaf Tenggren
Techniques d'animation
A la manière de ...
Animation de sable
L'écran d'épingle (pinscreen)
Flipbook
Le flipbook : la leçon du professeur Kouro (3)
Grattage sur pellicule : la leçon du professeur Kouro (2)
Peinture animée : la leçon du professeur Kouro
Manifestations et lieux
Carrefour de l'animation 2006
Il était une fois Walt Disney - Exposition au Grand Palais
Flash Festival & les Espoirs de l'animation 2006
La "BD en mouvement" au Centre Belge de la Bande Dessinée
Laterna Magica 2006
Les maîtres de la poudre
MIFA 2006
Palmarès Cannes 2007
Livres
Le cinéma d'animation Bernard Génin, 2003
Psychanalyse des dessins animés Geneviève Djenati, 2001
Inclassables
Affiches
Animation coréenne
Animation live
Arte fête le cinéma d'animation
Aux origines de Mickey - Arrêt sur Images
C dans l'air - Tintin, Minimoys et Cie
Celebration
Coraline
Disney / Ghibli, des rapports complexes ...
Gags cachés dans les Looney Tunes
Hommages à Ghibli
Où l'on parle d'animation ...
Produits ACME
The Simpsons vs the White Stripes
Wensleydale
Albert Barille, 1986 (Coproduction internationale) - Série TV de 26 épisodes
En zappant sur les chaînes de la TNT il y a quelques soirs de cela, j'ai revu par hasard cette série de mon enfance. Au début j'ai été franchement déçue par l'animation et le design des personnages mais au bout de quelques minutes, je me suis laissée emportée par les aventures des cellules et des neurones ! Le scenario est vraiment bien écrit, à la fois très didactique (les explications données sont loin d'être simplistes même avec une vision d'adulte) et avec un vrai enjeu narratif, une histoire simple mais qui se tient du début à la fin de l'épisode. En plus, les personnages sont attachants et les situations assez cocasses !
Une excellente série "éducative" qui n'a pas pris une ride malgré ses 20 ans ! Et vu la pénurie de se genre de programme en ce moment ...
Où la (re)voir ? en ce moment, elle est diffusée sur Gulli, la chaîne "enfant" de la TNT. Sinon, elle est diponible en DVD.
Antoine Bardou-Jacquet, 2005 (France) - 1'30 - Live motion, animation 2D/3D
Je suis retombée par hasard sur cette publicité qui date de l'année dernière ...
Pour une fois que les français font de bonnes pub en animation, on va pas se priver ! En plus j'ai un faible pour le graphisme en noir et blanc, très épuré et ce petit monde délicieusement dingue.
Où la (re)voir ? ICI
Liens : des images sur le site de Buf et un petit bonus ici ...
Dave McKean n'est pas un vraiment un réalisateur de film d'animation. C'est avant tout un extraordinaire illustrateur ou plutôt, et parce que le définir uniquement comme "illustrateur" est trop réducteur, un merveilleux créateur d'image, un digital wizard comme disent les américains.
Il ne s'est jamais arrêté à une technique ou un style, allant toujours plus loin afin de mieux nous faire entrer dans son incroyable univers : la dessin, la photo, la peinture, les collages et assemblages d'objets, les maquettes et les masques, tous ces élements disparates se répondent parfaitement pour créer des images véritablement magiques.
L'animation semble donc être un prolongement naturel de cette recherche constante. Il est malhaureusement difficile de voir ses films (quelques uns sont visibles sur le site de Colony Media). J'ai eu la chance de pouvoir d'assiter à la projection de la plupart des ses courts (clips, animations pour MTV, films personnels, etc.) lors de l'exposition qui lui était consacrée à Angoulême en 2004. Il était question à l'époque qu'un DVD avec ces films sortent mais depuis rien ...
Son long métrage, Mirror mask, n'est pas sorti en France. Dès qu'il sort en DVD, je vous en reparlerais ...
Où voir ses films ? Sur le site de Colony Media.
Lien : Dreamline, le site non-officiel de Dave McKean.
Fin d'été est le film de fin d'études de 3 jeunes diplômes de Supinfocom.
Un court métrage très soigné, avec de très belles lumières et de magnifiques ambiances colorées. L'animation manque certes un peu de fluidité mais la réalisation compense largement ces quelques faiblesses.
Où le voir ? Sur le site de Fin d'été, à l'interface très élégante.
Jamie Caliri, 2006 (Etats-Unis) - 1' 04 - Stop motion (papier découpé) et infographie
Une vraie merveille !
Encore une pub(diffusée pendant le Super Bowl d'où sa longueur, le double d'une pub normale) mais franchement on oublie totalement le propos commercial (d'ailleurs on ne voit la marque qu'au tout début et à la fin ...) tant la réalisation est soignée et les images fabuleusement belle. En plus c'est de la stop motion, une technique si longue et si peu rentable qu'elle n'est pratiquement plus employée, à part quelques studios comme Aardmann qui n'ont pas encore cédé à la 3D (et je n'ai rien contre la 3D, au contraire) ... mais quel résultat !
Et pour une fois on peut même voir le making of qui apporte une vision assez claire et complète de ce que peut être la réalisation d'un film en stop motion.
Foncez !
Où le voir ? Film et making of : sur le site de United Airlines.
Lien : le site du réalisateur, Jamie Caliri.
Studio Aka est un studio de production londonien. Ils font de la pub, des habillages TV, et des tas de courts et de moins courts ...
A voir leur travail, on se dit qu'originalité, poésie et humour peuvent faire bon ménage avec publicité et commerce ... Un exemple à suivre !
Où les voir ? Sur le site de Studio Aka.
